Le système de santé repose sur une diversité de professionnels, dont le médecin de famille et le médecin coordonnateur. Bien que parfois complémentaires, leurs rôles restent distincts. Si le premier est souvent perçu comme le pilier des soins de proximité, le second joue un rôle capital dans la coordination des soins au sein des établissements spécialisés. Mais que recouvrent précisément leurs missions respectives et en quoi se distinguent-elles ?
Le rôle du médecin de famille
Le médecin de famille est souvent la première porte d’entrée dans le parcours de soins. Il accompagne ses patients tout au long de leur vie en offrant une prise en charge globale et continue. Ce professionnel est chargé non seulement de diagnostiquer et traiter les maladies courantes, mais aussi de prévenir leur apparition grâce à des conseils adaptés sur l’hygiène de vie.
En outre, il joue un rôle important dans la gestion des maladies chroniques telles que le diabète ou l’hypertension. De plus, il surveille régulièrement l’état de santé de ses patients pour ajuster les traitements et éviter les complications graves.
Dans certains cas, notamment lorsqu’un patient réside dans un établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), le médecin de famille peut collaborer avec d’autres professionnels pour assurer une continuité des soins. Et vous assurer d’une meilleure collaboration, n’hésitez pas à consulter la liste des EHPAD à Reims ou dans votre région avant toute décision de choix.
Le rôle du médecin coordonnateur
Le médecin coordonnateur intervient principalement dans un cadre institutionnel, comme les EHPAD ou les structures d’hospitalisation à domicile (HAD). Sa mission principale consiste à garantir la qualité et la cohérence des soins dispensés aux résidents ou aux patients.
Concrètement, il élabore le projet de soins global de l’établissement en collaboration avec l’équipe soignante et veille à ce que chaque résident bénéficie d’une prise en charge adaptée à ses besoins.
Par ailleurs, le médecin coordonnateur assure également la coordination entre les différents intervenants (médecins traitants, kinésithérapeutes, infirmiers). Il joue surtout un rôle clé dans la formation continue du personnel soignant. En cas d’épidémie ou d’incident sanitaire au sein de l’établissement, il est responsable de la mise en œuvre des protocoles nécessaires pour garantir la sécurité des résidents et du personnel.
Les différences clés entre leurs rôles
Bien que leurs missions puissent parfois se croiser, les rôles du médecin de famille et du médecin coordonnateur diffèrent fondamentalement par leur champ d’action.
En effet, le médecin de famille se concentre sur l’individu. Il suit ainsi ses patients tout au long de leur vie et intervient principalement dans un cadre ambulatoire ou familial. À l’inverse, le médecin coordonnateur agit au niveau institutionnel. Il devra donc superviser la qualité des soins pour l’ensemble des résidents et s’assurer que les ressources médicales sont utilisées efficacement au sein d’une structure donnée.
De plus, si le médecin coordonnateur peut être amené à émettre un avis médical sur l’admission ou la sortie d’un résident dans un établissement. Il n’est généralement pas impliqué dans leur suivi médical au quotidien, sauf si ce dernier choisit expressément qu’il devienne son médecin traitant.
Leur complémentarité dans le système de santé
La collaboration entre ces deux figures médicales est essentielle pour assurer une prise en charge fluide et cohérente des patients. Par exemple, lorsqu’un résident entre en EHPAD avec son propre médecin traitant, ce dernier travaille souvent en tandem avec le médecin coordonnateur pour adapter les soins aux contraintes spécifiques de l’établissement.
D’un autre côté, cette complémentarité se reflète également dans leur capacité à répondre aux défis posés par la gestion des maladies chroniques entre autres.