Lorsque vous faites vos courses, vous pouvez facilement comparer les prix et les compositions des produits. Et si vous pouviez aussi comparer leurs performances environnementales ? Ce sera bientôt possible grâce au futur label européen Product Environmental Footprint. Ce PEF vise à fixer un cadre de principes et d’exigences pour déterminer l’empreinte environnementale des produits ou services. Alors que l’UE en finalise la méthodologie, l’étiquetage durable sera-t-il la norme d’ici 2025 ?
Le label PEF et la politique européenne
La première étape est d’adopter une politique européenne sur l’utilisation de la méthode PEF. L’objectif est de définir comment communiquer l’empreinte environnementale des produits concernés.
Bien sûr, il faut aussi une cohérence entre tous les pays membres. Par exemple, un affichage similaire aux étiquettes de performance énergétique (A+, A, B, C…) serait à la fois familier et crédible pour les consommateurs.
De plus, le public et les entreprises ne doivent pas être submergés d’informations non pertinentes, comme les aspects méthodologiques. Seules les informations détaillées sur les performances environnementales les intéressent.
En outre, on pourrait également imaginer des systèmes incitatifs comme un taux de TVA réduit pour les produits labellisés PEF ou une exonération pour ceux de la meilleure classe. Ces incitations influenceraient certainement les producteurs et les consommateurs.
Enfin, des instruments d’application et de contrôle sont indispensables pour empêcher toute utilisation abusive du label. La vérification et la validation des allégations doivent être totalement fiables pour minimiser les risques de nouveau « dieselgate ».
Au niveau national
Ensuite, chaque État membre devra aussi s’impliquer sérieusement pour garantir le succès du label PEF.
Une possibilité est de fixer des règles pour qualifier les achats durables (exemple: produits de classe B ou supérieure). Malheureusement, les autorités gouvernementales manquent souvent d’une expertise interne suffisante pour identifier les allégations environnementales trompeuses. Ainsi, divers messages marketing comme « neutralité carbone » sèment la confusion et entraînent souvent des choix non durables.
De plus, les organismes d’étiquetage tels que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) devront aligner leurs méthodologies sur celles du PEF. L’objectif: garantir que tous les produits/services soient évalués de la même manière.
Ensuite, l’étiquetage devra se faire avec des étiquettes industrielles professionnelles, à la fois résistantes et inviolables. Le label PEF doit offrir la meilleure fiabilité à tous les niveaux, pour gagner la confiance des consommateurs. Les entreprises devront alors utiliser une imprimante à étiquettes industrielle pour labelliser leurs produits selon leur classe de performance environnementale. Par exemple, ce site spécialisé vend des étiquettes autocollantes personnalisées professionnelles, qui résistent à des températures extrêmes, et aux produits abrasifs, corrosifs ou solvants.
Le rôle des associations industrielles européennes
Pour finir, les associations industrielles européennes auront également un rôle essentiel à jouer. Afin que l’étiquetage durable devienne réellement la norme d’ici 2025, elles devront adopter une approche proactive. Cela pourra prendre la forme de nouvelles normes PEF, de mise à disposition de données et d’outils pour leurs membres, etc.
Cette proactivité aidera ainsi à réduire les coûts et à faciliter l’intégration réelle du PEF dans les procédures des entreprises concernées.