Vous souhaitez emprunter pour un projet immobilier ? 2021 s’annonce comme l’année idéale pour financer l’acquisition de biens immobiliers. En effet, les taux d’emprunt de crédits immobiliers sont de 1 % ou moins sur les longues périodes !
Des taux de crédit immobiliers très attractifs
La baisse des taux de crédit immobiliers annoncée en janvier 2021 se poursuit en février. La majorité des établissements de crédit affichent des taux d’emprunt particulièrement intéressants pour les porteurs de projet. Le taux moyen sur 20 ans étant de 1,1 % sur 20 ans et 0,95 % sur 15 ans. Les meilleurs taux d’emprunt sur longue durée offrent de réelles opportunités d’investissement sur le long terme : 0,59 % sur 20 ans et 0,68 % sur 25 ans.
Le rôle du Haut Conseil de stabilité financière
Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) surveille l’ensemble du système financier français pour en favoriser la stabilité et la contribution à la croissance économique. Le HCSF facilite aussi la coopération et l’échange d’informations entre les différentes institutions économiques. En raison de la crise sanitaire liée au virus du Covid, le HCSF recommande aux établissements bancaires d’assouplir les conditions d’obtention des emprunts immobiliers. Les emprunteurs peuvent aussi renégocier leurs prêts immobiliers en accord avec les nouvelles recommandations de l’HCSF. Les ménages ont aussi l’opportunité de réduire les mensualités par des rachats de crédits.
Le système de rachat de crédits permet de réduire l’endettement et de diminuer les mensualités des ménages dans ce contexte économique difficile. Ils peuvent alors faire appel à un courtier en crédit immobilier pour les aider dans cette renégociation.
Il est aussi important de noter que l’HCSF veille à assouplir les conditions de taux d’endettement en permettant d’emprunter avec un taux de 35 % (anciennement 33%). Néanmoins, chaque organisme bancaire garde la liberté d’accorder ou non un crédit selon le profil de l’emprunteur.
Ces nouvelles conditions d’emprunt dynamisent le marché immobilier en ce début d’année 2021. Il permet notamment à de nombreux primo accédants d’avoir accès à des opportunités d’achat dans l’ancien mais surtout dans le neuf. La durée maximale des prêts pour le neuf étant désormais de 27 ans contre 25 ans l’année passée.
Les experts du milieu expliquent que la demande des Français pour devenir propriétaire est forte et les directives de l’HCSF vont en ce sens.
Le marché immobilier est toujours attractif en 2020/2021
Au niveau national, les prix de l’immobilier ont globalement continué à monter avec des hausses maximales de 6,2 % à Nîmes, 4,5 % à Montpellier et 4,4 % à Nancy. Les prix de l’immobilier à Paris ont continué leur ascension avec +3,4 %. Seules les villes de Rouen, Amiens et Le Mans ont vu leurs prix moyens baisser avec des baisses respectives de 2,6 %, 1,2 % et 1,9 %. On peut éventuellement penser que la zone de Rouen qui est la plus frappée par cette baisse est en lien direct avec l’incendie de l’usine Lubrizol en centre-ville le 26 septembre 2019.
Ces chiffres sont particulièrement intéressants quand on sait que lors du premier confinement au printemps 2020, les transactions avaient baissé de 80 %. Le rapport 2020 de la FNAIM indique même que le volume des transactions sur l’année a baissé de moins de 1 %. Le syndicat des professionnels de l’immobilier indique que malgré la forte chute du marché immobilier de bureaux, le marché de l’ancien a fait preuve d’une forte résistance aux conditions socio-économiques difficiles.
Acquérir son premier bien immobilier, un rêve qui peut devenir réalité
La forte augmentation du nombre de transactions immobilières au cours de l’été 2020 montre la volonté des Français de devenir propriétaires de leurs logements. Le fort impact du premier confinement a fait réaliser à de nombreux ménages la nécessité de se sentir bien chez eux. Cette envie globale pourrait s’expliquer par deux facteurs :
- le sentiment de sécurité d’être propriétaire de son logement est palpable dans les volontés des ménages. La pandémie et le confinement ont ravivé les instincts protecteurs des français : il est nécessaire de combler les besoins des premiers échelons de la pyramide de Maslow en ces temps d’incertitude ;
- la volonté d’avoir un logement où l’on se sent bien, pouvoir passer du temps à bricoler, travailler dans le jardin. Acquérir son premier bien immobilier permet de se projeter dans le futur.
Comme nous l’avons montré dans cet article, les décisions prises par l’HCSF permettent aux ménages les plus modestes d’accéder à ce rêve. Cette volonté globale se poursuit dans le temps avec les restrictions de couvre-feu et éventuels reconfinements au cours de l’année 2021.
Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, explique que les restrictions sanitaires n’ont entraîné que des retards dans les transactions immobilières mais n’ont pas affecté la dynamique globale du marché.
Le marché de l’ancien soutenu par l’ANAH
L’agence nationale de l’habitat est partenaire de l’amélioration de l’aide à la rénovation écologique MaPrimeRénov. Désormais, les propriétaires, les locataires et les syndicats de copropriété ont accès à des aides qui permettent de rénover les logements anciens.
En améliorant les performances énergétiques avec le soutien des aides publiques, le marché de l’ancien tend à gagner en attrait.
Les nouvelles aides permettant par exemple d’améliorer l’isolation des bâtiments et d’acquérir des systèmes de chauffage performants.
Toutes ces améliorations de l’ancien augmentent l’attractivité du secteur et la valorisation des biens existants. On peut être amenés à penser que le marché de l’ancien pourrait lui aussi gagner en dynamisme au cours de l’année 2021.
Toutes ces mesures laissent à penser que le marché de l’immobilier en 2021 restera attractif malgré les restrictions socio-économiques liées à la crise sanitaire.