Il existe une grande variété de pathologies et chacune des catégories qui les regroupent sont la spécialité de médecins particuliers bénéficiant des compétences et de l’expérience qui leur permet de les diagnostiquer et, le cas échéant, de les traiter par des prescriptions adaptées. Certaines sont communes, d’autres plus rares, mais elles ont toutes en commun de devoir être traitées avec les soins appropriés pour être éliminées.
La pemphigoïde bulleuse ne fait pas exception à la règle. On recense environ 1000 à 1500 nouveaux cas par an, ce qui en fait la plus commune des maladies bulleuses auto-immunes. Malgré la bonne connaissance de la pathologie par les praticiens, sa relative rareté peut nécessiter un deuxième avis pour rassurer le patient. D’autant que 90% des nouveaux cas appariassent chez des personnes âgées de plus de 70 ans, un âge où le diagnostic ne peut souffrir l’approximation. Explications.
Qu’appelle-t-on pemphigoïde bulleuse ?
La pemphigoïde bulleuse est une maladie de peau d’origine auto-immune. Cela signifie qu’elle provient d’un dérèglement du système immunitaire qui produit alors des anticorps attaquant directement le derme. Selon les cas, la maladie peut être grave et nécessite parfois un traitement de longue haleine. Elle se caractérise par l’apparition de bulles importantes sur le derme doublées de plaques rouges qui peuvent provoquer d’intenses démangeaisons.
Les lésions, que l’on appelle plaques érythémateuses, se situent principalement sur les membres et les patients qui en souffrent sont souvent tentés de se gratter fortement, générant du prurit à la surface de l’épiderme. Les causes du dérèglement immunitaire sont encore mal connues mais on sait d’ores et déjà que la maladie n’est pas d’origine génétique et qu’elle n’est en aucun cas contagieuse.
L’évolution de la pemphigoïde bulleuse se fait généralement par paliers. On observe alors un accroissement de la dispersion des plaques sur le corps. Une fois disparues, elles ne laissent pas de cicatrice sur la peau mais peuvent parfois se transformer en petits kystes. Un suivi hospitalier est nécessaire pour évaluer la nature de la pathologie et mettre en place un traitement adapté en fonction de la localisation et de l’étendue des plaques érythémateuses.
Qui consulter ?
En cas de diagnostic de pemphigoïde bulleuse, il peut être utile de solliciter l’avis de plusieurs médecins. Un deuxième avis médical peut en effet permettre à un patient d’en savoir plus sur la prise en charge et les modalités de son traitement mais également parfois d’identifier des alternatives. Le site Deuxième Avis propose de recevoir sous 7 jours un diagnostic médical secondaire. Pour en savoir plus sur la pemphigoïde bulleuse, rdv sur le site : www.deuxiemeavis.fr/pathologie/pemphigoide-bulleuse.
Pathologie bien connue des médecins, le traitement de la pemphigoïde bulleuse est souvent très efficace. On utilise principalement des corticoïdes en application directe sur l’épiderme. Des traitements quotidiens, voire biquotidiens, sont appliqués sur la peau pendant une période qui peut aller de 6 à 18 mois en fonction de la nature de la pathologie et de son état d’avancement. La dose et la fréquence des traitements diminuera graduellement durant cette période.
La durée du traitement avant guérison définitive est très variable. Elle peut être obtenue après une durée de 1 à 5 ans. La plupart du temps, le contrôle de la maladie par le traitement permet aux patients de vivre normalement mais certains cas peuvent nécessiter des hospitalisations prolongées. Des patients atteints de pemphigoïde bulleuse peuvent présenter pertes d’appétit et de sommeil, notamment au début lorsque le diagnostic n’est pas encore posé. Une raison supplémentaire de solliciter un deuxième avis de médecin pour assurer la pertinence du traitement.