Aujourd’hui, on considère le flux logistique comme l’ensemble des actions entreprises tout au long de la conception et de la distribution d’un produit. Il concerne aussi bien les flux physiques (matières premières, pièces, produits finis) que les informations.
En raison de leur complexité, les flux logistiques sont souvent à l’origine des problèmes d’entreposage, de stock et même de la qualité des produits. Pourtant, toute entreprise qui est en charge de la gestion de stock et de produits se doit de maîtriser les flux logistiques. En effet, ils représentent le meilleur moyen pour augmenter le rendement d’une Supply Chain.
Gérer les flux logistiques équivaut à superviser tout le processus afin de rendre efficiente la Supply Chain.
Les différents types de flux logistiques existants
On distingue deux types de flux logistiques : il s’agit des flux logistiques internes et des flux logistiques externes.
Les flux logistiques internes
Ils concernent essentiellement les mouvements des matières premières. Les flux d’information logistique interne sont caractérisés par une chaîne de production qui comprend la transformation, l’usinage, etc.
Les flux logistiques externes
Les flux d’informations logistiques externes sont subdivisés en deux autres flux. D’abord, nous avons les flux d’approvisionnement qui renvoient aux différentes étapes suivies par les consommables et les matières pour arriver au magasin.
Les flux de distributions concernent l’acheminement des produits vers les clients.
Les méthodes de production
Il existe quatre méthodes de production, chacune avec ses points forts et ses faiblesses.
Les flux poussés
Pour se servir de la méthode des flux poussés, il faut étudier en amont la situation du marché ainsi que les statistiques des commandes précédentes. À partir de ces données, il est établi une prévision des commandes à venir. Ensuite, tous les mécanismes sont mis en action pour produire et entreposer les produits en entendant que les commandes se manifestent.
Il est indéniable que cette méthode permet de satisfaire instantanément le client, mais ses contrecoups sont tout aussi risqués. En effet, si la demande n’est pas conforme aux prévisions, il faut s’attendre à des pertes financières, à des coûts de stockage, etc.
Les demandes peuvent aussi surpasser les prévisions et engendrer très tôt une rupture de stock et de nombreux préjudices pour l’entreprise.
Les flux tirés
Cette méthode prône l’absence de stock dans la chaîne de fabrication. Le système « Make to Order » planifie la production en se basant uniquement sur l’étendue de la demande à satisfaire.
Les flux tirés se retrouvent notamment dans le secteur de l’artisanat où il faut souvent répondre à des demandes sur-mesure. Les coûts et les délais sont nuls, mais en contrepartie, les délais de livraison sont longs.
Les flux tendus
Ici, l’objectif est de minimiser aussi bien les stocks que les encours. L’approvisionnement en matières premières et la livraison des produits finis se font régulièrement, ce qui permet de satisfaire la clientèle dans les délais.
Toutefois, une gestion de la chaîne logistique optimisée est nécessaire pour utiliser la méthode des flux tendus. Il faut également prévoir des frais supplémentaires occasionnés par la fréquence des livraisons.
Les flux synchrones
La méthode de gestion des flux synchrones est semblable à celles des flux tendus. Elle repose sur un approvisionnement des matières calé sur le rythme de la production. Les pièces et les matières sont donc disponibles uniquement lorsque le besoin se fait sentir. Ainsi, les frais liés au stockage sont moindres. Cliquez ici pour découvrir le côté révolutionnaire par rapport aux modes d’approvisionnement.
Toutefois, même s’il faut reconnaître son bien-fondé, cette méthode se révèle handicapante lorsque l’approvisionnement rencontre des problèmes majeurs. Dans ce cas de figure, l’absence de stock peut retarder la livraison.