La crise du Covid 19 a secoué toute l’économie mondiale. Depuis la crise des subprimes américaines en 2008, le monde n’avait pas connu de peur aussi globalisée. Les économies se sont recroquevillées à l’intérieur de leurs frontières, les hommes d’affaires ont stoppé leurs voyages et la valse océanique des containers a réduit fortement sa cadence pendant quelques mois. Mais qu’en est-il de l’immobilier ? Restera-t-il une valeur refuge en 2022 ? Le marché immobilier post-Covid recèle-t-il encore des opportunités ? Toutes les réponses dans cet article !
Le Covid, une angoisse et un léger recul
A la fin de l’année 2019, tous les voyants étaient au vert dans le secteur de l’immobilier. La hausse des prix se portait bien et le prix moyen du mètre carré ne cessait d’augmenter partout en France. Mais les premières restrictions de déplacement puis les confinements généralisés imposés par le gouvernement en temps de pandémie ont mis un coup d’arrêt net à cette tendance. Aussi dans bien dans le secteur de la construction que celui de l’investissement, les affaires sont restées en suspens total pendant quelques semaines.
Entre mars et avril, on a pu observer une légère baisse dans les prix au mètre carré à Bordeaux par exemple, une première depuis bien des années ! Pourtant, si le secteur a accusé le coup sous le premier choc, il n’a pas fallu longtemps pour que le marché immobilier post-Covid fasse preuve de toute sa résilience. Malgré l’angoisse, la multiplication du télétravail et les envies de retour à la nature, les experts du secteur comme l’Arche ont très vite constaté que le rebond du secteur était bien au rendez-vous.
Le marché immobilier post-Covid : le rebond annoncé
Pendant quelques semaines, toute activité de construction s’est arrêtée dans le pays. Les grues restaient figées dans le paysage, le bruit des machines s’était envolé dans les ciels sans pollution des cités et le cri des animaux sauvages remplaçait celui des ordres dictés par le contremaître sur les chantiers. A cet instant précis, nous étions tous sidérés par la rapidité de propagation du virus, sa létalité et la peur de l’avenir, mais très vite la vie a repris le dessus.
En témoigne, la rapidité avec laquelle le nombre des demandes de crédit s’est relevé. Dès mai 2020, on voyait la courbe fléchir et reprendre son ascension stoppée au début de l’année. Si l’accès au crédit est devenu plus difficile pour certains ménages, les opportunités se sont multipliées, notamment grâce au départ vers la ruralité de certains citadins. Le marché immobilier post-Covid est donc toujours aussi attractif en 2021, et il le sera plus encore en 2022.
L’immobilier reste-t-il une valeur refuge pour les investisseurs ?
On aurait pu croire que la crise sanitaire viendrait transformer radicalement le rapport des Français à la pierre. Mais ce que l’on observe dans le marché immobilier post-Covid, c’est en fait une réaffirmation des tendances. L’immobilier semble donc une valeur refuge plus appréciée encore qu’avant l’arrivée du virus. Ceci peut s’expliquer par la stabilité et la sûreté de l’investissement dans la pierre. Dans un monde où l’avenir est incertain, investir dans l’immobilier est souvent la solution la plus rassurante.
Les produits bancaires d’épargne sont en effet de moins en moins intéressants et les spéculations boursières comportent nombre défauts, notamment l’incertitude constante de tels investissements. L’immobilier offre lui la garantie de la palpabilité, l’ancrage dans un territoire mais aussi la possibilité de choisir un bien qui nous ressemble et de l’aménager selon des préceptes de vie personnels, qui résonnent aujourd’hui comme une composante essentielle de nos vies chamboulées par le virus.